La rivière.
En ses yeux qu'un sommeil délaisse avec douceur,
Je lis tout l'univers des vendanges d'automne
Le paresseux soleil qu'à l'été s'abandonne
Et l'hiver aussi doux que l'argent de son cœur,
Me suffit de revoir en ce lieu la fureur
Des tempêtes d'hier que déjà, je m'étonne
De son art estival, quand tout l'azur festonne
Sur ses jolis habits choyés avec ferveur ;
Cette belle ma foi, comme cheveux de femme,
Se dérobe si vite à sa récente flamme,
Dès que la main la touche en son intimité,
Son œil reflète l'or d'une belle naissance,
Et son tendre opéra berce encore Florence,
Cette douce rivière est ma noble cité...
Daniel beau le poète rêveur
04 Mars 2024
Inknotpad
Google Chrome
13:53
En ses yeux qu'un sommeil délaisse avec douceur,
Je lis tout l'univers des vendanges d'automne
Le paresseux soleil qu'à l'été s'abandonne
Et l'hiver aussi doux que l'argent de son cœur,
Me suffit de revoir en ce lieu la fureur
Des tempêtes d'hier que déjà, je m'étonne
De son art estival, quand tout l'azur festonne
Sur ses jolis habits choyés avec ferveur ;
Cette belle ma foi, comme cheveux de femme,
Se dérobe si vite à sa récente flamme,
Dès que la main la touche en son intimité,
Son œil reflète l'or d'une belle naissance,
Et son tendre opéra berce encore Florence,
Cette douce rivière est ma noble cité...
Daniel beau le poète rêveur
04 Mars 2024
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